lundi 18 juillet 2011

Khamssine s’na barakat…50 ans ça suffit !

Par : Abdelwahab Benyelles*

« Quand les ailes et les rémiges (Tunisie & Maroc) du grand oiseau maghrébin rentreront dans une mue démocratique, il (Algérie incluse) est condamné, tôt ou tard, à prendre son envol final pour la liberté ! »

Il était impératif et du devoir de l’information qu’LQA mette en exergue depuis plus de deux semaines spécifiquement ce 05 Juillet 2011, non pas seulement comme une discoureuse triste date d’anniversaire, mais comme un dernier « déclic » officieux pour le pouvoir félon en place, in extenso officiel pour le peuple algérien et le monde entier, et exclusivement historique en son objet : un « compte à rebours » !

Une action non tangible, non contrôlable, non manipulable, intrinsèquement enclenchée dans le temps et la conscience algérienne qui désire aujourd’hui plus que jamais d’un changement final et radical du système, notamment en cette dernière année clôturant le mi-centenaire de cette indépendance algérienne confisquée.

Une période d’anniversaire des plus longues de toutes en plein printemps arabe pardi, et de surcroit dans un « flux exorbitant de gesticulations de coulisses du pouvoir intra-muros » qui ne laisse, comme en son habitude hélas, rien que de la ruse à présager.

Depuis l’avènement des technologies de l’information, la jeune société algérienne ne se ferait plus avoir par la manipulation machiavélique, ni être encore bercée par le discours d’antan byzantin ou encore moins par les carnavals de consultations « boulitiques » initiés récemment par le pouvoir renégat qui refuse l’authentique changement.

Dorénavant l’année 2011 – 2012 serait l’année de la contestation pacifique avec un décompte quotidien de plus en plus lourd, lequel sensibilisera certainement toutes les souches franches et larges de la société algérienne, celles qui mettront en œuvre les actions républicaines sur le terrain pour l’édification d’un État de Droit proclamé par une Assemblée Générale Constituante issue de la volonté populaire.

Le préambule pour une transition politique démocratique ainsi que la délivrance nationale attendue depuis un demi-siècle, sont à la portée de chaque algérien et algérienne en ces circonstances charnières des annales de la nation. Tout va se jouer pendant cette année. Une fin de parcours d’un long règne dictatorial qu’aucun de nous ne voudrait manquer pour accélérer la chute finale du pouvoir et accomplir civilement, librement, pacifiquement et collectivement les devoirs constitutionnels, républicains et démocratiques qui s’imposent à la réalité algérienne.

L’accomplissement majeur de l’action réparatrice du vrai cours légitime de l’histoire dans une des occasions rare et une atmosphère unique, lesquelles ne se représenteront pas de sitôt, également de la même manière à attendre une autre prochaine éclipse solaire…si on « métaphorise » encore sur notre sort !

Après ce coup de baroud silencieux, le décompte a commencé depuis le 05 Juillet 2011. Chaque jour qui passe raisonnera sourdement de plus en plus fort que son jour précédent jusqu’à la date fatidique où tous les contrats, clauses et arrangements signés à ce jour en dessous de la table entre le régime depuis 1962 et ses collaborateurs d’outre-mer seront désormais caduques.

Il faut souligner d’une façon fébrile que le régime actuel algérien ne s’est autant jamais senti menacé que cette fois ci. Le danger est réel. La roue va définitivement tourner dans le bon sens des choses. Les «alliés démocratiques», les «mentors politiques», les «forces occultes supranationales», ces derniers connivents à la pérennité dictatoriale du système, n’auront plus le Choix, hélas, que de se plier et de se conformer à la volonté populaire du changement radical de «leur» régime tant honni par une nation martyrisée depuis longtemps, rendue malgré elle à un stade incontesté pacifiquement prématurée de la chose politique, expérimentée dans le sang et plus jamais manipulable comme jadis, ayant perdue le plus cher et le plus précieux de sa chair, de son âme et de sa raison d’être depuis l’apothéose du terrorisme pédagogique durant la tragique décennie noire. Le lourd tribut aurait été plus que largement payé, en toutes natures, de manière à friser sans pareil avec un cursus génocidaire historique dans tous les domaines. Basta !

L’effet balancier des «marionnettistes» de ce monde se pencherait languissamment sur l’entité apte à être la bien organisée, ouverte d’esprit et la plus intelligente des enjeux du moment. Sachant pertinemment que la réalité «sangsue» des détenteurs du pouvoir actuel est révolue, usée et découverte sous son vrai visage depuis un certain temps, versus les forces vives intellectuelles algériennes qui se sont dispersées, divisées, cloisonnées et perdues dans leur interminable manipulation dissonante.

Puisse ce « compte à rebours » durant cette période anniversaire, être désormais le métronome national pour l’éveil de la société algérienne, laquelle devrait s’attendre normalement dans l’usage du patriotisme à retrouver son «instinct grégaire», de souhaiter voir se réunir prochainement en Algérie et partout ailleurs ses essences intellectuelles, son élite réelle et ses enfants génies pour donner à la société matrice le goût encore une fois de s’unir tous ensemble, objectivement, sans ambigüités et d’une manière altruiste autour d’un véritable projet algérien de société libre et démocratique. Un legs historique à laisser aux générations futures.

Quelle tâche titanesque à vue d’horizon, mais nous devrions peut-être reprendre à notre façon, le slogan porteur réalisateur de l’irréalisable, le : Yes We Can ou bien mieux encore le…ih a nizmir ou tout simplement Wellah Ghir Gadrine !

*A.By

Consultant en gestion des organisations

Membre fondateur du Front du Changement National. (FCN)

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