samedi 5 novembre 2011

« Charlie Hebdo détruit par un incendie criminel », UN INCENDIE DU REICHSTAG.

 

Selon l’enquête faite avec tellement de précipitation, l’incendie aurait été causé par un cocktail Molotov. C’est le siège de ce torchon de porc qui a été incendié. Et dans le même temps, par la puissante nébuleuse Al quaida, le site internet de ce torche porc a aussi été piraté.

Nous savons tous que ce torche porc est en difficulté financière. Il essaie simplement de reproduire ce qu’il a fait par son passé de fasciste : il veut gagner des millions sur le dos des musulmans. Mais je pense que cette fois-ci, même avec tous les false flags du monde, les français ne l’achèteront pas : tout d’abord en raison de la sionisation de ce torche porc. Je rappelle que, pour un malheureux mot (juif), Siné en a été viré comme un chien à coups de pompe dans le derrière.


Donc, la suspicion est jetée sur les musulmans en raison du programme du torche porc. Aucune enquête n’a été faite. Aucune preuve n’a été apportée. Ils accusent déjà leurs amis du CNT. C’est peut-être Ben Laden qui a lancé une fatwa contre le grand satan Charlie le torche porc ?

En 2006, il a utilisé sa liberté d’expression. En 2009, il a utilisé sa liberté de licencier Siné pour sa liberté d’expression. Et en 2011, le torche porc est tellement dans la gadoue, qu’il utilise la grosse propagande anti musulman pour essayer d’escroquer quelques pigeons.


Peut-on rire de l’incendie du siège du torche porc ?


Oh non, ne prenons pas cette peine : le scenario était prévisible depuis quelques temps déjà :

  • a) On lance une missive contre les musulmans sous le grand principe fasciste de liberté d’expression (au passage, c’est une liberté à sens unique).

  • b) La veille, ou dans la nuit de la parution, on fait agir des criminels sionistes pour marquer les esprits. Une agression ? Non, il y aurait des témoins… Un incendie ? Oui, sans témoin, avec une annonce du directeur du torche porc sans attendre les résultats de l’enquête, et une police qui confirme un cocktail.
  • c) Une condamnation de Copé, une aide de Delanoë (connaissant les penchants sionistes de ces deux rustres, on ne pouvait que s’en féliciter).
Pour memoire, on se souvient de l'incendie de Gagny qui est une fraude a l'assurance. De l'agression du RER B. Du rabin farhi autopoignardé etc...

Delanoë veut donner des locaux à un journal privé ? C’est-y pas beau ? Lorsque vous aurez votre maison qui brûlera, n’hésitez pas à demander à Delanoë de vous aider avec l’argent du contribuable. Au fait, le torche porc n’a-il pas une assurance comme tout citoyen lambda ?

Soyons juste et clair : cet attentat a été causé par les amis de Charlie Hebdo pour faire mousser les ventes. L’enquête devrait plutôt s’orienter vers le nombre d’exemplaires, l’argent versé à des criminels pour incendier le siège, et les nombreuses discussions avant la décision de faire paraître ce torche porc. Nous savons que le bâtiment était filmé 24h/24, et qu’il y avait des policiers pour garder ce torche porc... C’est une opération sioniste pour faire vendre.

Vous remarquerez que les pédophiles, les violeurs comme Polanski et DSK, ont la présomption d’innocence, mais lorsqu’il s’agit de musulmans… c’est automatique… pas de présomption. Et le mot « attentat »… Cela démontre et nous prouve qu’ils ont organisé cela. Personne n’est dupe.

Nous serons ainsi fixés.

Entre nous, les français n’en ont plus rien à faire de ce torche porc. Ils sont plutôt préoccupés par leur finance, la faim qui commence à ronger les citoyens, et le dépôt de bilan futur de l’eurozone.

La décision la plus juste est de ne pas répondre aux mécréants, aux ignorants et aux laïcistes purulents : ni par leur justice, ni par violence. Mais il serait plus juste de reprouver en affirmant, sans ménage, que ce torche porc a organisé l’incendie pour doper ses ventes : un incendie du Reichstag.

Les nazis avaient incendié leur Reichstag, et pourtant ils ont accusé un communiste. Aujourd’hui, les nazis incendient leur Reichstag et accusent les musulmans.

Quant à l’officine officielle judéosioniste qu’est le CFCM, il ferait bien mieux de se taire au lieu de crier avec les loups. Jetez-lui (CFCM) de la bouse de vache, à défaut de la « bouse » de chiens.

En définitif, on ne peut pas rire de tout, mais l’on peut sourire d’une chose : c’est que les coups avancés par les sionistes sont si prévisibles, qu’il ne reste qu’aux policiers honnêtes de faire une enquête propre afin de dévoiler le pire de Charlie Hebdo.

Laissez-moi vous donner une image : lorsque vous passez près d’un chien retenu par un immense portail, celui-ci se sent vigoureux et aboie à en perdre la voix. Le torche porc aboie de tout son souffle décomposé, mais nous perpétuons notre islamité. Il est retenu par son grillage d’ignorance et d’inculture. Et rien n’ébranlera notre intégrité, même pas la puanteur du torche porc… elle ne se nettoie par 5 fois le jou
r.

mercredi 2 novembre 2011

" Cendres Hebdo " nous promettait le fou rire, c'est réussit ...





www.islamenfrance.fr
Mercredi 2 Novembre 2011

" Cendres Hebdo " nous promettait le fou rire, c'est réussit ...

Le site internet " L'Islam en France " se devait de réagir à l'ensemble des polémiques portant sur l'affaire "Charlie Hebdo" rebaptisé “Charia Hebdo”.
Notre site internet a commenté ce fait divers dès " l'annonce de la provocation " paru sur le site internet du Figaro à travers une dépêche de l'AFP Mis à jour le 31/10/2011 à 17:38.

Nous avions pour objectif de réagir convenablement à ce genre de propagande en proposant différentes alternatives pour " symboliser notre déception d'une énième provocation "  ( re-lire : Et si on brûlait mon Charlie Hebdo, juste pour rigoler évidemment ... )

S'ensuit alors l'article en question   qui fut relayé plus de 32 000 fois ( sur différents supports ) sur la seule journée du mardi 1 novembre 2011. En perspective des ces dessins provocateurs, que faire  ? Voilà la suggestion que nous lancions : il faut-croire que certains aient pris notre proposition " Acheter en masse ces torchons et les brûler en public " sous une autre tournure qui n'engage qu'eux-mêmes !


Le site internet du journal
a par ailleurs été hacké mercredi matin par le hacker à l'origine de La Gazette de Besançon piratée suite à ses provocations islamophobes
( Capture d'écran du site internet CharlieHebdo )
 
 
  • Dans le cas où certains médias et/ou politiques voudraient nous mêler de près ou de loin à ce fait divers, nous publions ce communiqué de presse en guise de réponse                               
" L’ensemble de l’équipe du site internet " L' Islam en France " exprime sa profonde indignation suite à l'incendie perpétré par d’odieux criminels à l’encontre du siège social de Charlie Hebdo dans le XXe arrondissement de Paris. 
Le site " L'Islam en France " rappelle que de tels actes vont à l’encontre des enseignements islamiques qui font de la protection de la propriété matérielle des individus un droit sacré. Il rappelle en outre que l’Islam appelle à l’apaisement et à ne pas répondre aux provocations, comme l’indiquent les versets suivants, faisant partie des toutes dernières révélations divines et donc non abrogées : « Et ne laissez pas la haine pour un peuple qui vous a obstrué la route vers la Mosquée sacrée vous inciter à transgresser. Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Dieu, car Dieu est, certes, dur en punition ! » (S.5, v.2) et « N'insultez pas ceux qui invoquent d'autres divinités que Dieu, car ils seraient tentés, dans leur ignorance, d'insulter à leur tour Dieu, par esprit de vengeance... » (S.6, v.108)
Le site " L'Islam en France " condamne tout aussi fermement l’acte odieux de représenter le Prophète de l’Islam de manière injurieuse, ainsi que d’insulter et de ridiculiser la croyance de plus de 10 % des habitants de notre pays, en multipliant les amalgames, les préjugés et les déformations de l’enseignement original de la religion musulmane.
Il s’interroge aussi tout particulièrement sur les intentions du dit journal, qui connaissant les précédents des caricatures danoises de 2005 et du climat islamophobe de ces dernières années, a multiplié les provocations et largement fait la promotion de son futur numéro dans les divers médias. Il convient de se demander si l’ensemble des numéros spéciaux du journal satirique bénéficient d’un tel traitement publicitaire et si le dit journal n’escomptait pas des représailles non-violentes pour faire repartir ses ventes à la hausse...
Ces deux actes barbares constituent deux formes de provocation – différentes dans la forme, mais semblables sur le fond – qui veulent barrer la route à « la bonne entente » entre citoyens de cette nation, détruire un peu plus le « vivre-ensemble » et fragiliser « la paix sociale » à quelques mois des échéances électorales.
Ces deux démarches n’ont pour conséquence que d’aggraver la haine de l’autre, et les dégâts des mots, des images, des caricatures peuvent autant blesser les croyants, qui aiment Dieu plus que leur propre personne et leur famille et ne peuvent tolérer de telles insultes, que distiller un climat de peur chez les laïcs du fait de la folie destructrice de quelques uns.
Le site " L' Islam en France " implore donc Le Très Haut de réconforter de sa Miséricorde divine l’ensemble des Musulmans dont la foi à été blessée par ses événements et qui vont certainement subir, du fait de l’islamophobie régnante en France, les répercussions de cet incendie criminel. Le site " L'Islam en France " implore aussi Le Tout Miséricordieux pour que de tels événements douloureux et criminels (incendie des locaux de Charlie Hebdo) ne se reproduisent plus à l’avenir.

Mercredi 2 Novembre 2011



Commentaires

1.Posté par Andalousya le 02/11/2011 15:36

Ecoutez, messieurs de "l'islamenfrance.fr arrêtez vos simagrets ,vous n'aidez aucunement la communauté musulmane avec vos réactions car en répondant vous rentrez dans le jeu des islamophobes.
On a pas besoins de réagir pour défendre l'Islam. Dieu défends la religion et son Prophète.
A mon humble avis on devrait pas réagir, mais rester dignes et indifférents à la provocation car c'est une provocation de charlie h et ses amis islamophobes. Laissons les aboyer ils ne sont capables de rien d'autre, c'est comme une crise d'adolescence ils finiront bien par accepter la réalité ,la présence d'une communauté musulmane francaise ou étrangère en France. Cet incendie est leur oeuvre afin d'attirer des lecteurs, de stigmatiser les musulmans et de faire du sensationnel. Les musulmans ne sont pas des agressifs comme ils essaient de le démontrer. C'est bien une oeuvre sous fausse bannière, c'est clair comme de l'eau de roche.
Comme à l'accoutumée les néo-fachistes de charlie h n'en sont pas à leur première sale besogne casser du musulman. Pour défendre l'Islam restons dignes et indifférents, c'est ce qu'ils ne veulent pas.
Tous ceux qui pensent le contraire sont à côté de la plaque.

mardi 1 novembre 2011

Le principe de la Corruptibilité

Le principe de la Corruptibilité
Le grand penseur Malek Bennabi avait parlé en son temps du principe de « colonisabilité » pour expliquer la propension de peuples à se laisser coloniser. Aujourd’hui, nous sommes dans un autre schéma, celui de la corruptibilité de notre société que le régime a réussi à conditionner jusqu’à ce qu’elle se départisse des valeurs qui l’ont fondée, qui lui ont permis de se libérer, et de s’unir. Ceux qui avaient volé le pouvoir ne pouvaient le garder que s’ils réussissaient à se rallier un grand nombre d’alliés naturels. Et ils ont tout mis en œuvre, non seulement pour « acheter » les gens, mais aussi pour leur inculquer une mauvaise conscience généralisée. Un voleur n’est jamais plus confiant qu’en la présence d’un autre voleur. Et le meilleur moyen de se prémunir des honnêtes gens est d’en faire des voleurs. Le régime, au moment où les Algériens fêtaient encore une indépendance chèrement acquise, et dès qu’il s’est un tant soit peu consolidé, après avoir vite compris que la violence seule ne pouvait pas être un moyen pérenne, a commencé par créer  un nombre effarant de faux moudjahidine, de payer les gens sans qu’ils travaillent, de donner des terres et des crédits à des gens et de les organiser afin qu’ils ne puissent plus faire pousser quoi que ce soit, de créer toutes sortes d’organisations de masse avec plein de privilèges, et sans autre mission que d’applaudir, et de surveiller les autres, et tant et tant d’initiatives de corruption des masses.
Puis quand l’argent s’est mis à couler à flots, ils ont perfectionné le système. Avec des castes, des coteries, des clans, des clientèles. D’abord les milieux qui permettent de s’enrichir par la seule grâce de la cooptation, d’envoyer ses rejetons faire des études à l’étranger, sa famille se soigner pour des petits bobos, ou juste « pour arrêter de fumer », avec l’argent de la sécu, d’habiter dans des villages de luxe, et autres petites gâteries. Puis de cercle en cercle, tous gravitant autour du noyau central, d’autres milieux, avec des privilèges moindres, mais tout aussi exorbitants. Jusqu’à celui de la masse, où le moyen le plus usité est celui de la corruption. Corruption pour tout, allant dans les deux sens, pour obtenir une ligne de crédit, un monopole d’importation non dit, du trabendisme aux frontières qui n’a d’illégal que le nom, la fraude fiscale, et autres trafics en tout genre dont la diversité est sans limite. Pour l’avant dernier cercle, tout en bas, la corruption de masse, puisque l’argent est disponible, consiste à permettre à tout le monde d’acheter sa voiture, même si la carte routière du pays ne permet pas l’importation d’une telle masse. C’est d’autant plus profitable puisqu’en plus de corrompre les gens, de leur accorder des crédits pour acheter leur tacot, les dirigeants peuvent ainsi écouler leur camelote. Gagnant-gagnant, puisque ce sont eux qui importent. Pour cette couche de la société, il y aussi le logement. Et puisque les moyens le permettent, les dirigeants ont mis au point un vaste plan de construction de clapiers à lapins, dont rêvent pourtant tous les jeunes de quarante ans, et qui vivent encore chez leurs parents, parfois dans des bidonvilles, si ce n’est dans des caves, des masures, des garages, où ils s’entassent en grand nombre.
Le tout dernier cercle, celui qui est tout en bas, n’intéresse pas les dirigeants. Trop de problèmes, difficiles à régler, et composés de gens qui ne bougeront pas de toute façon, puisque les autres cercles s’estiment comblés, et qu’ils ne veulent pas que ça bouge dans le pays. Surtout que ceux-là mêmes qui ont plongé le pays dans un bain de sang, et qui ont ramené le calme lorsqu’ils avaient écarté le danger qui les menaçait, jettent des cris d’orfraie à chaque fois que quelqu’un parle de les déloger. Et ils ont réussi à faire admettre à tous leurs nouveaux alliés naturels que si les opposants-harkas continuent ainsi de vouloir semer la pagaille, le pays va encore être replongé dans une autre décennie rouge, et même que l’OTAN va venir bombarder les tacots, les clapiers, les marchés Dubaï, les conteneurs trabendo (marché noir), les bidonvillas, le métro d’Alger, l’autoroute est-ouest, trig ellissi, la plage de l’égoût, les bouffeterias, les gasbathèques (boui-boui) , et tous les acquis de la grande baraka bouteflikienne.
Et donc, comme un seul homme, le peuple algérien dit non ! Non au changement ! On est bien comme on est ! Rien à foutre si toute la vitrine n’est qu’une vitrine, et si l’Algérie bouffe son blé en herbe, voire en grain, avant même qu’il soit semé. On s’en fout des millions de gens qui crèvent la dalle, qui dorment dans la rue, des handicapés qui souffrent, des cancéreux qui se tordent de douleur, des filles qui n’ont pas d’autre choix que de s’adonner à la prostitution pour manger, des harragas (clandestins) qui se suicident, plutôt que de continuer à « tenir les murs », des retraités qui pensent à aller mendier, des mendiants qui pensent à aller tuer, de l’insécurité qui s’installe jusqu’en face des commissariats, des flics qui deviennent des barbeaux, du DRS qui enlève des militants des droits de l’Homme au centre d’Alger, des fils de généraux qui violent des filles de pauvres, des universités qui deviennent des souks, des administrations qui se sont transformées en centres de torture mentale, des palais de justice où les jugements se vendent aux enchères, des villes qui sont transformées en cours des miracles, des allumés de la tronche qui envoient des troupes fermer des bars, des mosquées qui se font concurrence à coups de décibels, du pain qui se vent à même le sol, même quand il y a de la boue, des médicaments contre la douleur qui sont trop chers pour les pauvres, des hôpitaux-mouroirs, des écoles qui forment des analphabètes, des analphabètes qui contrôlent l’École, des ripoux qui président des commissions contre la corruption, des journaux qui désinforment, d’une télé où les concours d’entrée se font à plat ventre, et avec une brosse en guise de langue. Non, de tout ça, et du reste, qui est beaucoup plus consistant, le peuple algérien n’en a rien à cirer. Lui, tout ce qu’il lui faut, c’est la paix des gloutons, de ceux qui aiment bien roter leur midi, expédier leurs prières, tailler des costumes, trousser leur bobonne, et rendre grâce à Dieu de les combler ainsi de ses bienfaits, surtout quand il leur envoie une tchippa, une h’nana, une bonne affaire quoi.
C’est cela la corruptibilité. La disposition acquise d’être un réceptacle, ou plutôt un avaloir de tout ce qui peut vous faire monter de crans au dessus des autres. Ou de certains autres. Les hassadines (envieux), les ghayourines (jaloux).
Et c’est ainsi que d’un peuple sobre, charitable, qui se contentait de peu, mais qui avait accepté de tout donner pour être libre, est-il devenu boulimique, égoïste, et qui s’est laissé corrompre par les plus vils, les plus monstrueux des siens.
Aujourd’hui, les nouvelles « valeurs » sont autant de poisons qui dissolvent l’adhésion, la solidarité, l’union, le civisme, la dignité, l’intégrité et le sens de l’honneur. Désormais, le peuple tout entier évolue dans un climat social totalement délétère, où seul le critère de la réussite matérielle compte, avec tout ce que cela suppose, dans une société revenue à des postures primitives. Le meilleur, c’est celui qui possède le plus, qui peut, mieux que les autres, faire étalage de ses richesses, qui dispose du meilleur carnet d’adresses, qui a pu gravir le plus d’échelons sociaux, qui est plus fort que les autres. C’est lui  qui est le mieux considéré. La société est devenue tellement primitive que maintenant les jeunes mâles font des parades nuptiales, qui avec sa grosse cylindrée, qui avec ses frusques de marque, qui avec ses billets de banque, qu’il jette en tebrihètes (dédicaces payantes dans les cabarets).
La déchéance des valeurs vraies est telle que certains utilisent l’argent de la corruption, voire du vol, de la rapine, et peut-être même du proxénétisme, pour aller en pèlerinage au Hadj. C’est dire !
C’est ce qui explique que les universités ne produisent plus, ni du génie, ni de la contestation politique, ni même des étalons de réussite. C’est ce qui explique cette ruée vers le paraître, y compris celui de la pratique religieuse. Et la situation est telle que non seulement les valeurs ont été bouleversées, mais même qu’elles sont renversées. Ainsi, un citoyen policé, respectueux du droit des autres, qui ne vit que de son salaire, qui n’use pas du piston pour obtenir des privilèges et des passe-droit, et qui par conséquent manque de tout, passe pour être un incapable, y compris au sein de ses proches. Un universitaire qui s’engage dans l’analyse de sa propre société, et qui donc, en l’état où elle se trouve, entreprend d’en démonter les mécanismes, et de les expliquer, ou mieux encore de les condamner, se retrouvera en train de prêcher dans le désert. Et c’est valable pour tout, pour tous les niveaux sociaux, pour toutes les dynamiques, et jusqu’à la cellule familiale. Tu possèdes tant, tu vaux autant. Tu ne possèdes rien, tu ne vaux rien ! C’est une sorte de retour aux âges obscurs, sauf que les hommes des cavernes d’aujourd’hui roulent en limousine, qu’ils surfent sur internet, et qu’ils ont des ascenseurs pour leur premier étage.
Et c’est dans  une telle société, où la corruptibilité est le cœur battant, qui irrigue les mentalités, et qui stimule les ardeurs, que le régime joue sur du velours.