Les dangers de la consommation
Depuis les années 50 et encore plus depuis 2001, le modèle de nos
sociétés se base sur un système capitaliste prônant la consommation.
Nous atteignons peu à peu les limites de la planète, mais également les
limites de notre économie, et tout ça au péril de la population
mondiale. Si vous pensez que la société de consommation est le summum de
l'évolution, alors, vous devez ignorer que 20% de la population
consomme 80% des ressources de la planete.
Avec la mondialisation, chaque pays développé a accès à un ensemble
de ressources provenant des quatre coins du globe. Ce qui veut dire
qu'il y a exploitation aux quatre coins du globe. Étant dans une logique
de consommation à l'extrême, (acheter des produits qui ne sont pas de
saison, acheter des produits qui viennent d'ailleurs, choix
impressionnant que nous offrent les supermarchés) nous devons consommer
les ressources de la planète à l'extrême, or ces ressources sont dans
des quantités limitées. Ceci se traduit dans de nombreux domaines,
quelques exemples :
L'exploitation
excessive des thons menace leur espèce, nous pourrions les voir
disparaître. Depuis 40 ans, l'Amazonie, la plus grande forêt du monde a
perdu 45% de sa superficie, dans 15 ans on estime qu'elle sera réduite
de 65% par rapport à sa taille initiale, ceci engendre également le
déplacement des écosystèmes dû à la destruction de leurs environnements,
40% de l'eau au USA est devenue non potable, notre dépendance aux
hydrocarbures et du fait de sa rareté nous a amené à des conflits
géopolitiques d'une extrême importance. On estime que depuis ces 3
dernières décennies, un tiers des ressources de la terre ont été
consommées.
De plus, ces exploitations sont quasiment toujours effectuées dans
des pays les moins développés. Or, quasiment tous les bénéfices de ces
exploitations sont récupérés par des entreprises de pays développés. Le
pays contenant les ressources ne perçoit qu'une infime partie de ces
bénéfices, ceci nuit énormément aux développements économiques de ces
régions. La plupart des pays ayant résisté se sont fait renverser ou du
moins ont faillit l’être, exemple : l'Égypte de Nasser, l'indépendance
de l'Iran dans les années 70, la prise de l'indépendance de la Libye
dans les années 60 (voir : le secret des sept sœurs partie 1).
Pour information, la Libye était un des pays des plus pauvres d'Afrique
avant les années 50, c'est à dire avant la découverte de champs de
pétroles et de mines d'uranium, Maintenant, c'est l'un des plus riches.
Lorsque que ces ressources ont été extraites, elles sont conduites
dans des zones de productions (Ex : usine) qui se situent généralement
dans les pays du tiers monde du fait de la main d’œuvre très bon marché.
Ces zones de productions délocalisées proviennent toujours des pays
développés causant au passage du chômage. Elles ont choisi de se
délocaliser pas pour aider la croissance économique dans ce pays, non !
Uniquement pour faire PLUS de bénéfices, pour être moins contrôlées sur
les problèmes sanitaires et sociaux. Les personnes travaillant dans ces
usines sont exposées toute la journée à des produits hautement toxiques
qui engendrent de nombreuses maladies (cancer, asthme, stérilité,...)
comme ces usines (extractions et productions) détruisent peu à peu
l'environnement écologique mais aussi social, beaucoup de personnes
n'ont pas d'autre choix que de se restreindre à y aller travailler pour
un salaire de misère. (Ex : Chine).
On utilise beaucoup d’énergie pour introduire des produits chimiques
toxiques dans ces ressources naturelles, pour en faire des produits
contaminés. (Ex : nombre incroyable de traitements utilisés dans
l'alimentaire). On estime que 100 000 produits synthétiques circulent
dans le marché. Une poignée seulement a été testée pour leurs effets sur
la santé mais aucun n'a été testé pour leurs effets synergiques, c'est à
dire l'interaction entre tous les produits chimiques exposés. Nous ne
savons quel est l'effet direct sur la santé ou l'environnement de ces
produits, mais nous savons une chose : tant que l'on utilisera des
produits chimiques pour la fabrication alors ces produits seront nocifs.
"Rien ne se perd, rien ne se créée tout se transforme". Tout ce qui
ressort de ces usines pollue énormément l'environnement (gaz, déchet,
liquide toxique,...). Au USA, les usines admettent émettre 4 millions de
tonnes de produits chimiques toxiques par an. Toutes ces toxines
s'accumulent dans notre corps petit à petit provoquant occasionnellement
des cancers. L’endroit où cette toxicité est la plus concentrée est le
lait maternel. A cause de ça, nous infectons à notre insu les plus
fragiles d'entre nous. Cette utilisation de produits chimiques toxiques
est d'autant plus dangereuses lorsqu'elle est utilisé dans
l'agroalimentaire. En effet, depuis les années 50 notre utilisation de
produits chimiques comme les insecticides ou pesticides a été multiplié
par 400. Nous utilisons 400 millions de tonnes de produits chimiques
toxiques par an. Parallèlement, le nombre de cancer a doublé et le
nombre de maladies neurodégénératives a explosé. De nombreuses études
mettent en avant le fait que lorsque l'on au contact jour après jour de
ces produits, nos risques de contracter ce genre de maladies augmentent
considérablement. Les premiers touchés sont les agriculteurs qui sont en
contact direct avec ces produits, mais aussi les consommateurs qui sont
quotidiennement en contact indirect avec des micros restes de ces
produits. Il est vital de faire très attention à ce que l'on consomme.
Nous en venons à la distribution. Si l'on considère que chaque
personne ayant travaillé pour l'élaboration d'un produit doit être payée
à la hauteur de sa contribution, les prix seront nettement plus
importants, logique, non ? Or ce n'est pas le cas ! Pour un produit, les
matériaux nécessaires pour la fabrication viennent de plusieurs pays
différents (Afrique du sud pour le métal), pour l'assemblage (Fabriqué
en chine par des personnes de 15 ans travaillant pour une misère), pour
le transport (pétrole pompé en Irak). Si les entreprises veulent garder
ce système, elles doivent en toute logique externaliser les prix, c'est à
dire, faire des économies sur toute la chaîne de production. Ceci
entraînant toutes ces crises écologique et sociales citées précédemment.
Maintenant, venons-en à la consommation. La consommation est la clef
de voûte de ce système, si on arrête cette consommation non vitale
excessive, alors ce système s'effondre. Savez-vous quelle est la part du
budget du marketing par rapport à celle de l'économie mondiale ? 5%,
soit 500 milliards d'euros par an. 20% de cette somme suffirait à
recouvrir la dette de la France et 5% à éradiquer la faim dans le monde.
Ils se doivent de nous faire consommer à l'excès pour le maintenir.
Nous sommes bombardés en moyenne par 3 000 pub par jour (audio, vidéo,
panneaux d'affichages). De plus, tous nos produits de consommation sont
faits pour devenir obsolète. Soit à cause de leur durée de vie très
limitée (ce qui est voulu bien sûr) soit par l'obsolescence perçue.
C'est à dire, que tout est fait pour que l'on pense que ce que l'on a
acheté il y a quelque temps devienne "démodé". Le bon consommateur doit
acheter ce qui vient de sortir. Qui nous persuade de ça ? Les médias et
la pub.
A l'heure actuelle, 90% de ce que l'on consomme part à la poubelle
dans les 6 mois. Sur ce qui part à la poubelle, un tiers est envoyé à la
déchetterie, un tiers à des usines d'incinération et le dernier tiers
est recyclé. Que deviennent les déchets allant à la déchetterie et aux
usines ? Quel est l'impact écologique sur notre planète ?
Dans une déchetterie, on essaye généralement de récupérer des pièces
mais tout n'est pas récupérable. Le reste est - ou envoyé dans des
endroits loin des lieux de consommation souvent dans des pays du tiers
monde, qui créeront par la suite une très forte dégradation
environnementale et culturelle dans ces zones- ou enfoui sous terre
pouvant la contaminer. Cette accumulation de déchets a provoqué depuis
quelques années l'apparition de deux gigantesques îles de déchets dans
le Pacifique. Ces îles ont des conséquences catastrophiques pour
l'écosystème maritime.
Depuis 1976, la France a recours à des usines pour incinérer ses
déchets. Pour une tonne de déchet, on obtient 3 kg de cendres, 297kg de
matière non incinérable plus 700 kg de fumée. Cette fumée est concentrée
en dioxine à 3% mais aussi avec du CO2 qui accentue le réchauffement
climatique et également avec de l'oxyde d'azote, souffre et métaux lourd
provoquant des pluies acides.
Les dioxines sont des molécules cancérigènes et toxiques.
Lorsque ces dioxines retombent au sol, elles touchent : notre
agriculture, notre bétail, notre population. Des études ont estimé que
les dioxines augmentent de 13% le risque de contracter un cancer.
Cette gestion des déchets est faite à grande échelle, à l'échelle mondiale, ce qui est d'autant plus important.
Ce système de production est linéaire. Il commence par l'extraction,
puis l'exploitation, la distribution, la consommation et enfin la
destruction. Comme ce système est linéaire, que notre planète est en
surexploitation et qu'elle possède des ressources finies, nous allons
assister à une crise écologique majeure si nous ne diminuons pas
drastiquement notre consommation. Tout au long de la chaîne, nous
subissons des problèmes environnementaux, sociologiques et culturels.
MAIS QUE FONT NOS GOUVERNEMENTS ? Je croyais que la définition de la
démocratie était : fait par le peuple, pour le peuple. Comment en
sommes-nous arrivés là ?
L’avènement de la surconsommation et de l’ultralibéralisme est
arrivé à des époques différentes suivant l’endroit où l’on se trouve sur
la planète. C’est Milton Friedman et ses Chicago boys qui ont
initié ceci. En effet, ils ont remarqué que lorsque qu’un pays/ un
peuple/ un individu est soumis à un état de choc, le sujet perd tout ses
repères. Dès lors, il est possible d’instaurer ce type de société
ultralibérale. Exemples : les coups d’états au chili et argentine ont
permis d’instaurer un système économique ultralibéral, lors des attentas
du 11 septembre, le maitre mot a été la consommation. Cette stratégie
du choc a également été utilisée pour des conflits comme en Irak
(bombardement intensif de la population). Pour mieux comprendre ceci,
lisez ou regardez « la stratégie du choc »
Au cours du 20ème siècle, toutes les banques centrales des pays
d'occident ont été privatisées, l'état n'était plus maître de sa
monnaie. Aux USA, avant 1913, plusieurs présidents se sont battus contre
cette privatisation pour la Liberté et l’indépendance économique du
pays"Celui qui sacrifie sa liberté contre sa sécurité ne mérite ni l'un, ni l'autre"
Benjamin Franklin. Mais en 1913 pour les USA et en 1973 pour la France,
nos banques centrales (Ex : banque de France, FED) sont devenues des
banques privées. Avant cela, lorsque que l'état avait besoin d'argent,
il empruntait de l'argent à taux zéro ou il imprimait de l'argent
dévaluant ainsi sa monnaie. Or, maintenant, lorsque l'état a besoin
d'argent, il doit emprunter à des banques privées ou à la banque
centrale dans de rare cas, tout ceci avec des intérêts exorbitants
(article 123 du traité de Lisbonne, obligé l'état à emprunter aux
banques privés. La loi pompidou-rothschild 1973 pour la France,
privatisation de la banque de France). Comme notre monnaie appartient à
nos banques centrales, nous ne sommes plus maître de notre monnaie. Ceci
a endetté nos pays, les soumettant et les aliénant aux banques. Or il
se trouve, que, toutes les banques centrales privées d'Europe et des USA
plus quelques banques privés appartiennent à la famille Rothschild "donnez moi le contrôle de la monnaie d'une nation, je me fiche de qui fait ses lois" Meyer Amschel Rothschild.
Quand les banques (Société Générale, Caisse d'Epargne,...) ont
besoin d'argent, elles empruntent également avec intérêt aux banques
centrales. Mais comment font-elle pour rembourser de l'argent qu'elles
n'ont pas ? Elles spéculent à l'excès, ou mieux, elles nous vendent des
crédits avec des taux extravagants. Et si jamais nous ne payons pas,
elles nous saisissent de nos possessions. L'état ne peut plus rien pour
nous, il a déjà vendu son pouvoir et sa souveraineté. Nos impôts servent
uniquement à rembourser la dette, l'état ne fait que les collecter pour
les banques.
Tout
ceci permet au dirigeant des banques centrales de s'enrichir énormément
et de garder le contrôle du simple citoyen, d'un patron d'une
entreprise jusqu'au président d'un pays. Pour mieux comprendre le
schéma :
Mais pourquoi devrais-je prendre un crédit ? Parce que dans notre
société, argent = bonheur, plus on a d'argent et de biens, plus on a le
sentiment d'être heureux.
Pourtant, les statistiques montrent que les gens sont de moins en moins heureux depuis les années 50.
Toute notre société nous persuade que l'on doit acheter pour être
heureux. La pub, les médias, les personnes qui ont plus que nous. La
consommation s'appuie uniquement sur notre ego, notre besoin d'exister
et d'avoir plus que l'autre. Les publicités nous répètent à longueur de
temps que nos cheveux, notre voiture, notre cuisine,etc, pourraient être
plus brillants, plus beaux, plus luxueux, plus modernes, en bref, que
l’on n’en a pas assez et surtout que ce n'est jamais assez bien. La
solution pour être dans le coup ? Consommer ! Alors on travaille 35h par
semaine pendant 40 ans pour pouvoir consommer, pour se donner
l'illusion d'avoir une vie meilleure .
Comme tout le monde reçoit les mêmes publicités / médias, on finit
tous par penser pareil, s'habiller pareil, vivre pareil. Le pire dans
tout cela, c'est que la publicité, les émissions et les médias délivrent
beaucoup de messages subliminaux à travers les images, et, ces messages
sont une atteinte à la dignité de l'homme et de la femme (hyper
sexualisation de la société, femme considérée comme un objet), mais
aussi à son intelligence (Secret Story et autre télé réalité). Ceci nous
rend de plus en plus dociles et malheureux, nous forçant à consommer
encore plus et nous cache la vérité.
Pour conclure, je dirais qu'il est nécessaire de se poser les bonnes
questions. Je pensais que notre gouvernement était élu pour protéger et
agir dans notre intérêt, or ce n'est évidement pas cas. Nous avons le
droit et même le devoir de nous demander à qui profite ce crime. Nous
devons nous demander comment et pourquoi nos gouvernements ont laissé
faire ça. Pourquoi personne n'a rien fait pour arrêter ça ? Je ne fais
qu'ouvrir une porte, c'est à vous de la franchir
S'informer pour ne plus se faire manipuler, S'informer pour résister, S'informer pour s'indigne